Ces procédures préventives qui demeurent à l’initiative et sous le contrôle du chef d’entreprise sont la contrepartie d’une anticipation des difficultés. Le traitement amiable des difficultés est beaucoup moins contraignant et pénalisant qu’une procédure collective.
QUI ? Un dirigeant confronté à des difficultés avérées ou prévisibles risquant notamment d’altérer sa trésorerie : perte d’un client, restructuration d’un marché, repositionnement sur un secteur, absence de paiement par un client, conjoncture (intempéries) ou difficultés cumulées. C’est le chef d’entreprise qui se rapproche de l’étude puis saisit le Président du Tribunal de commerce (pour les sociétés commerciales) et le Tribunal de Grande Instance (pour les sociétés civiles).
QUAND ? Ce type de procédures est à l’initiative et sous contrôle du chef d’entreprise. C’est une démarche spontanée pour venir chercher un outil de gestion, une assistance et une solution.
AVEC QUI ? Le chef d’entreprise choisit l’Administrateur Judiciaire qui l’accompagne, afin d’aboutir, dans un cadre consensuel, à un accord équilibré.
COMMENT ? Dans une procédure amiable, le chef d’entreprise ne perd aucun pouvoir et continue de la diriger. Que ce soit dans le cadre d’un mandat ad’hoc ou de conciliation, l’administrateur judiciaire ne prend pas sa place mais propose une assistance sur mesure. Il est au service du chef d’entreprise pour l’aider dans un cadre confidentiel à négocier un accord avec ses créanciers et partenaires.
COMBIEN DE TEMPS ? Pour le Mandat AdHoc : un timing sur mesure. Pour le mandat de conciliation : 4 à 5 mois.
COMBIEN ÇA COÛTE ? Une convention d’honoraires est proposée au chef d’entreprise par le professionnel, sous contrôle de la juridiction et du parquet. Ici encore le chef d’entreprise maîtrise la procédure.
Dans 90% des cas, une anticipation par un traitement amiable des difficultés évite à terme d’être contraint à une procédure collective (sauvegarde ou redressement).
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Cette procédure amiable vise à résoudre, le plus en amont possible, les difficultés que rencontre l’entreprise, qu’elles soient juridiques, économiques ou financières.
Un engagement dans cette procédure démontre que le chef d’entreprise a pris conscience d’une situation qu’il souhaite surmonter. Cette décision contribuera à minimiser les risques de mise en cause en cas de cessation.
A noter. L’absence de limitation dans le temps permet de construire un consensus indispensable à toute solution.
Pour contacter directement le Pôle procédures de prévention vous pouvez composer le 05 56 56 93 95 ou nous écrire à amiable@arva.fr
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Cette procédure amiable vise à préserver une entreprise confrontée à des difficultés prévisibles ou avérées le cas échéant en cessation de paiement).
Son objet est de faciliter confidentiellement la conclusion entre l’entreprise et ses principaux créanciers d’un accord amiable. La recherche de solutions s’opère sans risque de perte de confiance des partenaires commerciaux et du marché.
* La commission des chefs de services financiers qui réunit le directeur de l’URSSAF et du Trésor Public
Pour contacter directement le Pôle procédures de prévention vous pouvez composer le 05 56 56 93 95 ou nous écrire à amiable@arva.fr
Ce nouvel outil (ordonnance du 01/07/2014 que l’étude à mis en pratique plusieurs fois sur différentes juridictions) permet de concilier les avantages d’une cession préparée dans le cadre confidentiel in bonis (mandat ad hoc ou conciliation) et les avantages de la procédure collective pour organiser très rapidement (1 mois) une cession d’actifs. En effet, cette technique nouvelle permet la recherche de repreneur confidentiellement en mandat ad hoc ou en conciliation et si la cession des titres de la structure n’est pas envisageable du fait d’un passif établi ou latent trop important, d’organiser une cession d’actifs dans le cadre d’une procédure de redressement Judiciaire éclair, évitant ainsi les inconvénients d’une procédure de redressement Judiciaire trop longue qui aurait des impacts sur l’attractivité de l’entreprise.